17/12/2002 - Rien dans le vent ou les arbres


rien dans le vent ou les arbres


betâ 1



Δ

 

Rien dans le vent ou les arbres
Dans la liqueur du soir qui coule déjà le long des troncs,

Qui fuit aux horizons.

Rien dans l’eau ou les algues.
Le plancton, les scalaires et les cachalots.

Et toi, avec tes cheveux, Pourquoi sculptes-tu la pierre,
Quel message de poudre as-tu à nous livrer,
Quelles pensées fermentent à la lueur de ta bougie qui veille ?

Un poison, un champignon vénéneux.

Et toi, tu brises les tables ? C'est un venin, un venin à soulager.

Le cachalot a pondu un œuf, et tu manges cet œuf,
As-tu vu ce vieillard sur le chemin ?
Ce vieillard que plus rien n’effraie et qui t’a tous révélé.
Il est le charme diabolique intérieur, il est beau.

Le fond de son oeil c'est le royaume d'Hadès. Voilà ce que je sais.

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Les années passent comme une mule sur un vieux sentier terreux, et elles n’ont rien à dire, ou ne semblent rien dire. D’ailleurs je ne sais toujours pas d’où vient, ni ce que veut ce noyau au cœur noir comme le soir de ce que je crois être l’âme et qui rayonne d’horreur au milieu d’un lac dont l’eau ne cesse d’envoyer ses parfums de glace aux mille tournesols qui le cerclent. Et je n’ai jamais cru en la géométrie qui pourtant reste seule à flamber dans un cirque jaune.

J’ai cru que ce noyau était enflammé et même ensorcelé, et les soirs, aux temps des barbecues, le feu m’évoquait nécessairement la vie, et la braise le sommeil, et la fumée la vie qui fuit vers l’horizon ténébreux et autoritaire de la mort, la mort qui semble sourire lorsqu’elle perce les nuages. Sourire hideux de la mort qui attend frémissante, juste au-dessus et pas loin, regarde, à gauche la confusion et sa maîtresse la béatitude. Mais tout n’était qu’illusion ; tout n'était qu'élans préhistoriques, offrandes géologiques, fossilisations spirituelles, héritage bactériel de temps immémoriaux où nos ancêtres, les microbes, par une diabolique combinaison chimique et alchimique furent les tyrans abominables de cette terre déjà âgée de quelques millions d’années. En réalité je me demande si tout ceci signifie quelque chose. Si toutes ces années en fosse ne m’ont pas aigri et surtout s’il reste de la tarte à la rhubarbe. Il en reste. Bon présage, je suis de la bonne illusion pas de la réalité.

Je marchais au bord de ce lac ; une nuit. Ce qui me frappa tout d’abord c’était ce silence insolite et hostile. J’entendais le sang sous la peau et ce n’était pas mon sang naturel, mais un sang modifié par l’atmosphère émanant du lac. J’ai marché pendant plusieurs heures avant de me coucher dans une prairie pour caresser les dociles étoiles. C’est ainsi que je vis un cachalot géant suspendu au ciel comme une guirlande multicolore. J’ai cru en Dieu dans ma jeunesse, plusieurs fois, je me suis agenouillé — c'est vrai, je le jure, mais c'était par crainte, uniquement par crainte de Dieu et ses anges, par peur du morbide jugement dernier, par culpabilité, par crainte de l'atroce douleur promise, je n'ai JAMAIS cru par foi — , mais ma vieillesse transpire d’une liqueur plus amère et aspire Dieu dans sa farandole des âges passés, mirage passé, je suis guéri de Dieu, immaculé de la douloureuse alliance mais je n'en n'ai jamais réellement été malade, jamais. Tout ceci fait que je ne crois plus en ce cloué. Lis l'œil des Jésus-Christ de la terre et tu sauras si l’on meurt du feu ou de la glace. Mais certes, l’un ne va pas sans l’autre et pour être parfaitement honnête, aujourd’hui la glace est maîtresse. Inventons un brise-glace ou une pêche amère.

Te souviens-tu de ces vieilles soirées forestières des anciennes familles de pierre et des bijoux cachés dans les arbres ? Et de cet éclair qui tomba soudainement sur l’arbre, le plus haut dont devait, quelques siècles plus tard naître le feu. Personne ne l'a vu, oh non ! Mais tout le monde en a vu la marque. Insaisissable et fourbe, le feu a craché son venin dans la glace majestueuse. Dans la haute glace on perçoit encore la marque des choses, le stigmate saignant et sacralisé, divinisé, la maudite blessure qui nous cloue aux arbres à tout jamais. Dieu n'est pas à la Vie. Il faut arracher la vie de toute hypnose du stigmate, la rendre au ciel bleu et nébuleux, ne pas la laisser danser dans Dieu et sa chimie. De tout infini Dieu est dans le délire d'outre tombe, l'esprit transpercé de magie noire le fait renaître éternellement comme la mort renaît tous les jours de la vie.

Rien dans le vent ou les arbres, vous ne voyez rien, il faudra bien qu'un jour, enfin, vous ne voyiez rien dans le vent ou les arbres pour que la vie puisse, tendrement et charnellement s'y installer et pour que vous puissiez enfin créer. Créez !

25/06/2002 - Le transfert des plaques (Horizon 2)

Δ

le transfert des plaques

La brume se levait en secret des limbes sur les hauts calcaires aux herbes ; la domination, ici, des pierres, de leurs vieilles légendes, renaît, dans les voltige et diffusion de la poussière en suspension. Un peu plus bas, aux abords d'un étang plus vaste, plane une lumière qui par moments se condense et forme des flammes froides dont les rayons vaporeux, fumants et fuyants brûlent ton œil, caressent ta joue, et dansent parmi de fins fils dans un fluide extrêmement lent où foisonnent les symboles de vie en pierre, vis à même la pierre, en plein centre d'un disque jeté désespérément au soleil qui l'avale et qui te menace. Tu te déhanches doucement dans la musique des herbes vibrantes aux vents, ta robe noire soulève aussi les poussières blanches. La crête des monts recueil les innombrables gouttes d’humidité accumulée au cours de la nuit et les redistribue dans la plaine, immense et sauvage, noire elle aussi. Je me noie dans un étang et tu n’as que faire de mes balbutiements de vivant face à la très haute mort. Tu as bien raison de ne rien voir, vis tant que vis, aveugle de tout, et aveugle de moi. Tu danses, folle, dans la brume dense à en perdre la tête ou le corps. Je viendrai te rejoindre quand je serai spectre. Et je serai spectre, et je serai le roi d'un pays naissant que j'explore d'une main et que je noie dans l'autre. Et cette autre main elle même est en oscillation face à la terre nerveuse, à la pierre qui chante aveuglément et inlassablement une mélopée immatérielle et nuisible. Vas-t-en, vas-t-en et reviens demain, une nuit je te rejoindrai quand je serai spectre. Je te rejoindrai quand je serai spectre.

15/06/2000 - Horizon

horizon

Le carré, unique, se démultiplie sur la surface, face et froide et jaune du creux du sel des pierres qui n'existent pas sans œil percé par ta dent, blanche. La fragmentation du tissu des sphères, verts, des morceaux de bois de plastique des arbres abattus vivants, la pullulation des bêtes, l'augmentation des yeux, des asticots vivants dans le fromage, les routes sont encombrées, se dispersent et dévoilent sur la plaque infinie jaune dans le ciel du sol un squelette de pus géant égorgé vivant par les os dans la casserole. Celui-ci a été élevé puis rejeté à l'infini à 10 mètres au-dessus de la plaque mais projette encore son ombre sur un territoire de sang et de pute du mec crevé par les fusils. Les spirales aussi qui se développent ainsi dans les rayons du centre de lumière voilée vers cet au-delà de lumière de conscience où l'être se perd à force de dissipation de brouillard sans rien enregistrer de son parcours à travers la surface de la terre par manque de magnétisme. Pute du con de ta mère ! Lave les taches sur le mur grand qui va loin dans la flotte bleue immergée par le ciel dans les gencives d'une fille amoureuse des yeux du bois. Le frottement vibratoire glauque des océans dans le sel créé dans le soleil à une époque où les singes ne s'étaient pas encore changés en hommes pour maîtriser la terre, gratte la tache venue de l'est emportée par le vent des plaines et par l'envol des croix de Jésus. Il y a bien longtemps que plus personne ne marche vers là-bas car la force qui attirait les pieds s'est évanouie pour laisser place à une terre aride où l'on crève de la soif du manque de l'eau dans l'estomac. Mais il reste encore dans le sable les visages des hommes changés en bois pour regagner leur place dans la galaxie des couches de sel. Damien va au supermarché et achète des oranges, il craque et déchire la peau du fruit cueilli et vendu pour la survie et pour sa vie car la vitamine contenue lui augmentera son potentiel de force. Le fruit entre dans la bouche où il sera broyé, une partie sera déjà digérée par la salive, le reste sera transmis à l'estomac par un mécanisme d'ingurgitation où la chimie estomacale s'occupera de tirer le jus vital, les restes seront rejetés par l'organisme et seront utiles à d'autres êtres vivants. La plaque recueille la merde et la dissimule sous ses couches de bois, c'est ainsi que la merde est niée et que les forces d'autrefois se sont évanouies pour enfouir les merdes ; il a fallu refouler la merde dans des flux de vase pour survivre à la boue qui a été aspirée par les cerveaux pour survivre à la puissance du monde. Et cet envol vers le lointain du bois que plus personne ne connaît plus n'est plus possible car tous les canaux de fuite ont été remblayés pour lisser la surface et nous faire parvenir à une utopique sagesse ultime des pierres, et il ne reste plus aujourd'hui qu'un petit monticule de terre molle à l'intérieur duquel pousse un arbre roux en bois. Le bois va conquérir les plages de l'Atlantique de façon à constituer un amas globulaire pour les jeunes filles. Et la musique cassera ses instruments à la crevasse.

15/04/1999 - L'être à Yves

 

Note pour les cons :
Ce texte est trancrit d’un texte sur papierv
Faut pas s’étonner si parfois on demande de tourner
la page alors qu’il n’y a pas lieu !

Note pour les très cons :
faites pas chier j'écris lettre comme je veux!!



avril 1999

 

Salut mon pote !
Va te faire foutre.
Ok.

 

Quelle feuille pourrie pourrait bien faire l’affaire ? L’affaire, c’est ça, pose pas de questions. Ces mots, ces phrases. Laquelle ? La première qui vient ! celle là. Tiens y a un chat dessus. C’est un hasard. Le hasard, le grand et fou hasard. Un chat.

C’était un rêve d’il y a quelques temps. (Merde, comment vivre sans fumer). Un rêve d’il y a quelques mois pour être précis. Imagine, vieille peau, imagine l’appartement des parents de Alain à Lingolsheim. Alain Diesel bien sûr. Ses parents qui partent, en vacance, en week end ou quoi, j’sais pas. Moi, je garde leur maison, ou appartement, on va pas râler pour une si minime incohérence. Dans le mur, il y a une cavité, et dans cette cavité il y a un chat derrière un grillage. Et au-dessus l’inscription : « pardon pour les chats ». C’est dégeulasse.

 

Compte pas sur moi pour te raconter ce qui se passe ici. D’ailleurs j’en sais rien. Raconter tout ce qui se passe à l’échelle humaine je veux dire. L’art permanent, partout et à tous les niveaux. Je cède. Voilà ce qui se passe ici. Tourne la page si tu veux bien, sinon va au Diable.

Il y a deux, merde comment ça s’appelle ? Deux bougies plates, comme dans les églises, qui valent deux francs. Il faut faire des dons pour rénover le bâtiment. L’église se meurt, bien fait ! A côté il y a un rond en liège qui sert à la cafetière normalement (si on peut appeler cette merde une cafetière). Ça mélange juste le café et l’eau, j’aurai pu faire ça dans ma tasse. J’ai une excuse : c’est un cadeau. Ce truc de liège sert à tout, c’était livré avec la cafetière. Ce truc sert à tout. Que la vie quotidienne est basse, bèêêêêe, laide, conne, et pourtant si profonde. Ce morceau de pain pourri qui traîne sur la table, quand je pense que c’est rien, c’est tout et inversement quand je pense que c’est tout, c’est rien. C’est ça le quotidien immense magma, grand par sa masse et immensément petit quand même.

Franchement, qu’est-ce qu’on en a à foutre de la réalité. SADE avait bien raison : SOLIPSISME (Approximatif au niveau orthographique et même phonétique). C’est pourri sur cette table, merdique à souhait. Je mange des BN, c’est mon quotidien. C’est minable et vertigineux.

Il a neigé. Ouais Extra ! Voilà ce que j’attendais de 1999, un changement climatique. J’en pouvais plus. Tous ces hiver sans neige. Scandaleux ! Je serais satisfait le jour où la neige bloquera le monde. La paralysie, l’asphyxie inerte est tranchante.

Je n’oublierai jamais l’inventeur de l’ouvre-boîte, quelle grande invention. Bravo. Prix Nobel. C’est bien ! Un grand homme, bienfaiteur.

Faudra bien qu’un jour on tue les bébés. Johanna Johanna … Hope (espoir). Ouais. Il y a des moments où le monde s’arrête. Toute la merde est inerte, plate, au fond des précipices. Et là y a de quoi mourir de larmes car l’obsession la plus obscure, tapie dans le moindre mouvement surgit, c’est une image éternelle.

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Commentaire de printemps : ça se voit que ce texte a été écrit en hiver, j’ai du
Mal à me comprendre, je ne suis plus du tout dans le même état d’esprit
actuellement, on verra ça plus loin.
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…c’est une image éternelle. Non, ça, c’est la représentation de ce dont je parle. Et une bien pauvre représentation. Tout ce qu’on peut dire c’est que c’est immensément noir, que ça fait partie du cour, que c’est partout, caché mais partout, ça agit comme un filtre sur la vision et la raison. C’est dedans et dehors. Derrière le brouillard. { note de printemps : c’est bien un texte hivernal }

Cette table est vraiment ridicule. Merdique est le qualificatif parfait, parfait ! Il n’y a pas un seul objet sur cette table qui ne soit pourri, rongé par le temps. Qui ne soit couvert de temps, croûte sur laquelle, dans laquelle germent les bactéries, les animaux et les plantes. Et toute cette merde on se la procure contre une autre merde : l’argent. Merde contre merde, le deal est correct. Je ne me suis pas fait arnaqué, ça va. D’ailleurs je suis éternellement paresseux. Je suis paresseuse, ça sonne plus juste mais je dois bien dire que c’est un ajout de printemps alors ça dissone {ortho douteuse mais le grand maître correcteur m’a dicté celle-ci, j’en perds le latin que je n’ai jamais eu} peut-être quand même quelque part. Tout faire sans rien foutre -> l’idéal. Quoi ! mettre un papier dans la corbeille ! Plutôt crever, je le ferais demain, si j’y pense, si je le veux, si j’en vois l’utilité, si je ne suis pas révolté. Parce que quand je suis révolté contre le monde je suis encore plus paresseux. Le monde voit ainsi que je ne suis pas comme lui, que je peux me fossiliser { ajout printanier quoi que fossilisé soit plutôt à connotation hivernale, sus aux contradictions}. Quand je suis révolté, je dénigre tout. Et je pense : vaut mieux être malade que de voir un médecin. Quand je suis révolté contre l’organisation, le bordel me sert. Et je jouis de cette vaisselle puante de deux semaines qui gît dans l’évier et qui attendra encore parcequ’à ce moment là je suis sur le canapé avec l’esprit brumeux. Pour me sortir de l’esprit brumeux il faut déjà me présenter un couteau, parfois ça suffit, parfois il faut aussi me menacer. Mais attention à l’escalade, un onglet qui résiste au fond d’une assiette fini défenestré ! On va pas se laisser faire par de la viande de vache morte !

 

Tout se dégrade.

 

Si au moins c’était vrai ; que tout se dégrade.

même pas

           même pas.

On ne peux rien qualifier sans se rendre compte que l’on est dans l’erreur.

{ je ris car je vois bien là une de mes préoccupations de cet hiver, le problème du jugement, c’est déjà périmé à l’heure actuelle}

Tout se dégrade => Faux

Tout ne dégrade pas => Vrai, mais on n’a rien dit, c’est presque ridicule de dire ça tellement c’est évident. Chaque fois que l’on parle du tout on se fait piéger.

     Ici s’arrête la vie, mon cerveau va plonger

                     Dans les ténèbres ensommeillées

             

       (heureusement que j’adore la merde)

tu crois cette phrase … t’es bien naïf, rien n’éclaircit le noir,

c’est vrai pour la peinture et pour le tout.

 

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ICI S’ARRETE L’HIVER ET NE COMMENCE PAS LE PRINTEMPS
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Je n’ai rien de plus à dire car j’ai déjà tout dit en ne disant rien. Les choses n’ont pas beaucoup bougé. Il redémarre peut être une nouvelle période d’inspiration pour moi. Enfin c’est ce que je crois déceler. L’hiver à été rude et j’en garde des traces. Cependant je l’ai bien apprécié cet hiver blanc.

Aujourd’hui je ne la vois plus aussi pourrie cette pauvre table, elle s’est bien fait insulter durant l’hiver. Maintenant elle est bien plus romantique. En elle même elle n’a pas changé, c’est là une faculté qu’elle ne possède malheureusement pas. C’est l’inclinaison de la terre qui a changé, les saisons, la hauteur du soleil, la température, ma sensibilité, mon regard, la nécessité. Je ne peux plus la voir comme ça, il faut que je la vois différemment, il faut que je tienne jusqu’à l’été. Je tiendrais, je le sais, c’est évident, pour tenir il suffit de ne rien faire, le temps fera.

30/05/1997 - Quand

Quand

 

Quand la nuit tombe sur le monde

Que les nuages roulent à même la terre

Que l'horizon est voilé

Que l'orage lourd et sourd étale sa puissance

Que les astres sont absents

Que la lune a fui

 

Toi

Rampant

 

Quand même ton regard s'est détourné

Que ton cœur s'endurcit

Que tes mains se refroidissent

 

Toi

Criant

 

Sans mots

 

Quand ton souffle siffle dans ta gorge

Que je n'entends aucun son

 

Quand les âmes se taisent

 

Mais

Que des paroles se perdent dans l'immensité

Se dispersent dans le désert

 

Toi

Grimaçant dans mon dos

 

Quand ta tête bascule en arrière

Montre tes yeux d'un autre monde

 

Toi

Vieille puissance

Vieille naissance

 

Quand sortent de la mer des animaux nouveaux

Quand des piliers se renversent

 

Et du feu

Ou plutôt des flammèches

Des feux follets

 

Toi

Rien

 

Toi

 

C'est toi !

Le vieux dieu !

 

Rends les limaces !

Elles veulent du monde

De la nuit

De la pluie

Du végétal

Un organisme et de machiniques organes

Pour s'évader du pays de l'esprit

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